« Les faits… c’est nous » rappelle Pierre Garzon, lui-même rappelé par les faits

Pierre Garzon, maire de Villejuif, poste le 8 décembre 2021 à 16h sur son compte Twitter le message suivant :

Retour en images avec @sylviemtn sur les enjeux de #prévention et de #sécurité.

Les faits rien que les faits. Les villejufois le méritent.https://t.co/THxGujow1f

— Pierre Garzon (@PierreGarzon) December 8, 2021

Et d’indiquer le lien suivant avec le compte Facebook de Sylvie Mantion, adjointe à la Tranquillité et à la Prévention : https://www.facebook.com/1353728614/posts/10227247237190751

Très bien.

Mais deux petits soucis apparaissent alors.

D’une part, évidemment, le reportage de France 3 a été tronqué. Dans sa première partie – la plus longue – il faisait état de la manifestation qui a eu lieu samedi 4 décembre devant la médiathèque Elsa Triolet et qui réunissait environ 200 villejuifois inquiets de la dégradation des conditions de vie à Villejuif, et singulièrement de la quasi-disparition de la police municipale.

Cette manifestation ne doit pas avoir eu lieu, semble-t-il.

D’autre part, Pierre Garzon en se réclamant des « faits », en proclamant « les faits rien que les faits » s’expose à se voir renvoyé à ses propres déclarations.
Cet entretien diffusé sur BFM TV le 18 mai 2021 n’est qu’un échantillon : https://fb.watch/9NAhI1ZW8j

On peut y entendre Pierre Garzon, maire de Villejuif, annoncer (à 0’30’’):

« Renforcer la police municipale en lui donnant plus de moyens humains… On passe de 18 agents à 30 agents à horizon septembre 2021 »

Et plus loin (à 7’30’’) :

« On passe de 18 agents à 30 agents d’ici la fin de l’année et on va monter avec une brigade des médiateurs et une brigade du cadre de vie à environ 45 à 50 agents. Donc c’est plus qu’un triplement du nombre d’effectifs (sic) de la police pour Villejuif. Donc on est très loin d’un désengagement sur le sujet. »

Comment reprocher à des villejuifois de ne pas avoir entendu l’engagement de leur maire ?
Mais on l’aura compris, le message le plus clair est le suivant : les faits, c’est nous !

Restons vigilants